L’erreur fondamentale du socialisme est de caractère anthropologique.
En effet, il considère l’individu comme un simple élément, une molécule de l’organisme social, de sorte que le bien de chacun est tout entier subordonné au fonctionnement du mécanisme économique et social, tandis que, par ailleurs, il estime que ce même bien de l’individu peut être atteint hors de tout choix autonome de sa part, hors de sa seule et exclusive décision responsable devant le bien ou le mal.
L’homme est ainsi réduit à un ensemble de relations sociales, et c’est alors que disparaît le concept de personne comme sujet autonome de décision morale qui construit l’ordre social par cette décision.
De cette conception erronée de la personne découlent la déformation du droit qui définit la sphère d’exercice de la liberté, ainsi que le refus de la propriété privée.
En effet, l’homme dépossédé de ce qu’il pourrait dire « sien » et de la possibilité de gagner sa vie par ses initiatives en vient à dépendre de la machine sociale et de ceux qui la contrôlent ; cela lui rend beaucoup plus difficile la reconnaissance de sa propre dignité de personne et entrave la progression vers la constitution d’une authentique communauté humaine.
Larbin Crétin: Le libéralisme n'est pas "l'idée de la lutte entre les individus blablabla". Il se situe, bien évidemment, à l'opposé du……
pierrack: le nazisme est en réalité bcp plus proche du libéralisme (via le darwinisme social, l'idée de la lutte entre les……
Frederic Bastiat: Merci pour cette vidéo, j'ai beaucoup ri. Cela faisait longtemps que je n'avais pas ri autant.…
Larbin Crétin: Le national-socialisme était-il d'extrême droite ? Probablement, il était néanmoins socialiste et, de l'aveu même d'Hitler, partageait énormém…
LePierrack: ok mais tu éludes le sujet : le FN est bien un parti d'extrême droite, c'est à dire réactionnaire. Tu……
21 septembre 2015
L’erreur fondamentale du socialisme est de caractère anthropologique
Jean-Paul II Société
L’erreur fondamentale du socialisme est de caractère anthropologique.
En effet, il considère l’individu comme un simple élément, une molécule de l’organisme social, de sorte que le bien de chacun est tout entier subordonné au fonctionnement du mécanisme économique et social, tandis que, par ailleurs, il estime que ce même bien de l’individu peut être atteint hors de tout choix autonome de sa part, hors de sa seule et exclusive décision responsable devant le bien ou le mal.
L’homme est ainsi réduit à un ensemble de relations sociales, et c’est alors que disparaît le concept de personne comme sujet autonome de décision morale qui construit l’ordre social par cette décision.
De cette conception erronée de la personne découlent la déformation du droit qui définit la sphère d’exercice de la liberté, ainsi que le refus de la propriété privée.
En effet, l’homme dépossédé de ce qu’il pourrait dire « sien » et de la possibilité de gagner sa vie par ses initiatives en vient à dépendre de la machine sociale et de ceux qui la contrôlent ; cela lui rend beaucoup plus difficile la reconnaissance de sa propre dignité de personne et entrave la progression vers la constitution d’une authentique communauté humaine.
— Jean-Paul II, Encyclique Centesimus Annus, 1er mai 1991