Dans des industries où les conditions s’améliorent, les membres de l’organisation professionnelle peuvent en exclure d’autres afin de garantir leurs bénéfices, leurs salaires élevés; par contre, dans des industries dont la production est en baisse, les employés, les ouvriers devenus superflus ne savent pas où aller et il s’en suit un chômage irrémédiable. Nous mettons là le doigt sur une des raisons principales de l’accroissement du chômage et de l’insécurité qu’on a vu se produire dans les dernières décennies.
Il faut avoir éprouvé soi‐même le désespoir sans borne de ceux qui, dans une société devenue impitoyable, demeurent en dehors des professions protégées. Jamais une classe ne fut exploitée d’une façon plus cruelle que le sont les couches les plus faibles de la classe ouvrière par leurs frères privilégiés. Cette exploitation fut rendue possible par la «réglementation » de la concurrence. Peu de slogans ont fait tant de mal que celui de la « stabilisation » des prix ou des salaires: en assurant les revenus des uns, on rend la situation des autres de plus en plus précaire.
Certains privilèges, particulièrement sous la forme d’une « réglementation » de la concurrence ou d’une « stabilisation » des prix et des salaires, ont pris des proportions importantes en Angleterre et aux États‐Unis. En assurant une telle sécurité à un groupe, on augmente nécessairement l’insécurité des autres. Si vous promettez à quelques‐uns une part définie d’un gâteau de grandeur variable, la part restant pour les autres changerait proportionnellement plus que les dimensions du gâteau entier. Le facteur essentiel de la sécurité dans le système de concurrence, à savoir le grand nombre de possibilités variées, devient de plus en plus limité.
Larbin Crétin: Le libéralisme n'est pas "l'idée de la lutte entre les individus blablabla". Il se situe, bien évidemment, à l'opposé du……
pierrack: le nazisme est en réalité bcp plus proche du libéralisme (via le darwinisme social, l'idée de la lutte entre les……
Frederic Bastiat: Merci pour cette vidéo, j'ai beaucoup ri. Cela faisait longtemps que je n'avais pas ri autant.…
Larbin Crétin: Le national-socialisme était-il d'extrême droite ? Probablement, il était néanmoins socialiste et, de l'aveu même d'Hitler, partageait énormém…
LePierrack: ok mais tu éludes le sujet : le FN est bien un parti d'extrême droite, c'est à dire réactionnaire. Tu……
27 mai 2018
Une des raisons principales de l’accroissement du chômage et de l’insécurité
Friedrich Hayek Société
Dans des industries où les conditions s’améliorent, les membres de l’organisation professionnelle peuvent en exclure d’autres afin de garantir leurs bénéfices, leurs salaires élevés; par contre, dans des industries dont la production est en baisse, les employés, les ouvriers devenus superflus ne savent pas où aller et il s’en suit un chômage irrémédiable. Nous mettons là le doigt sur une des raisons principales de l’accroissement du chômage et de l’insécurité qu’on a vu se produire dans les dernières décennies.
Il faut avoir éprouvé soi‐même le désespoir sans borne de ceux qui, dans une société devenue impitoyable, demeurent en dehors des professions protégées. Jamais une classe ne fut exploitée d’une façon plus cruelle que le sont les couches les plus faibles de la classe ouvrière par leurs frères privilégiés. Cette exploitation fut rendue possible par la «réglementation » de la concurrence. Peu de slogans ont fait tant de mal que celui de la « stabilisation » des prix ou des salaires: en assurant les revenus des uns, on rend la situation des autres de plus en plus précaire.
Certains privilèges, particulièrement sous la forme d’une « réglementation » de la concurrence ou d’une « stabilisation » des prix et des salaires, ont pris des proportions importantes en Angleterre et aux États‐Unis. En assurant une telle sécurité à un groupe, on augmente nécessairement l’insécurité des autres. Si vous promettez à quelques‐uns une part définie d’un gâteau de grandeur variable, la part restant pour les autres changerait proportionnellement plus que les dimensions du gâteau entier. Le facteur essentiel de la sécurité dans le système de concurrence, à savoir le grand nombre de possibilités variées, devient de plus en plus limité.
— Friedrich Hayek - La route de la servitude. P.66-67.