Les plus riches ont décidé de nous faire une guerre (…) Je fréquente des riches à Paris et leur indifférence est totale.
Si tu leur dis qu’en Espagne, à 60 ans, on peut être obligé de travailler pour 2,60€ de l’heure, ils s’en foutent.
Tu te rends compte qu’ils sont déjà prêts pour ce monde là.
Dans leur tête c’est réglé : pour les pauvres, ça va être très dur, et ils s’en tamponnent. (…)
On vivra entre riches dans des mini bulles bunkers.
Tant pis pour les crevards. J’ai eu longtemps l’impression que les riches ne se rendaient pas compte, mais là je pense que c’est pire : c’est concerté, c’est ce qu’ils veulent, que les gens s’enfoncent dans une misère noire.
Ils ne voient pas le travailleur comme un être humain mais comme un problème à gérer.
Larbin Crétin: Le libéralisme n'est pas "l'idée de la lutte entre les individus blablabla". Il se situe, bien évidemment, à l'opposé du……
pierrack: le nazisme est en réalité bcp plus proche du libéralisme (via le darwinisme social, l'idée de la lutte entre les……
Frederic Bastiat: Merci pour cette vidéo, j'ai beaucoup ri. Cela faisait longtemps que je n'avais pas ri autant.…
Larbin Crétin: Le national-socialisme était-il d'extrême droite ? Probablement, il était néanmoins socialiste et, de l'aveu même d'Hitler, partageait énormém…
LePierrack: ok mais tu éludes le sujet : le FN est bien un parti d'extrême droite, c'est à dire réactionnaire. Tu……
23 décembre 2018
Les plus riches ont décidé de nous faire une guerre
Virginie Despentes Société
Les plus riches ont décidé de nous faire une guerre (…) Je fréquente des riches à Paris et leur indifférence est totale.
Si tu leur dis qu’en Espagne, à 60 ans, on peut être obligé de travailler pour 2,60€ de l’heure, ils s’en foutent.
Tu te rends compte qu’ils sont déjà prêts pour ce monde là.
Dans leur tête c’est réglé : pour les pauvres, ça va être très dur, et ils s’en tamponnent. (…)
On vivra entre riches dans des mini bulles bunkers.
Tant pis pour les crevards. J’ai eu longtemps l’impression que les riches ne se rendaient pas compte, mais là je pense que c’est pire : c’est concerté, c’est ce qu’ils veulent, que les gens s’enfoncent dans une misère noire.
Ils ne voient pas le travailleur comme un être humain mais comme un problème à gérer.
— Virginie Despentes